Faut-il toujours se reposer quand on a mal ? Les idées reçues sur la douleur

Faut-il toujours se reposer quand on a mal ? Les idées reçues sur la douleur

Résumé de l'article :
On pense souvent que le repos est la meilleure solution face à la douleur… Mais est-ce toujours vrai ? Découvrez pourquoi rester immobile peut parfois aggraver les choses, et comment trouver le bon équilibre pour mieux gérer vos douleurs au quotidien.

Une idée reçue bien ancrée : "J’ai mal, donc je dois me reposer"

Quand la douleur s’installe, notre premier réflexe est souvent de s’arrêter, de ne plus bouger. Repos forcé, canapé, lit… Cette réaction est naturelle. Elle peut être bénéfique à court terme, notamment en cas de blessure aiguë. Mais attention : trop de repos peut avoir l’effet inverse et entretenir la douleur.

Bouger ou ne pas bouger : tout est une question d’équilibre

Quand le repos est utile :

  • Après une entorse ou une fracture
  • Lors de douleurs très intenses ou invalidantes
  • En période post-opératoire immédiate

Mais même dans ces cas-là, le repos total ne doit pas durer. Les spécialistes recommandent souvent une reprise douce et progressive du mouvement pour éviter l’enraidissement, la perte musculaire, et la chronicisation de la douleur.

Bouger soigneusement pour mieux guérir

Dans les cas de douleurs chroniques (arthrose, lombalgie, fibromyalgie…), l’inactivité entretient la douleur. Elle dégrade les muscles, réduit la souplesse et accentue l’inflammation. À l’inverse, le mouvement adapté permet de :

  • Stimuler la circulation sanguine
  • Réduire la raideur articulaire
  • Améliorer la posture
  • Favoriser la production d’endorphines, les hormones antidouleur naturelles

👉 Marcher, s’étirer, faire du yoga doux ou des exercices de kiné peut déjà tout changer.

Le rôle du mental dans la douleur

Autre point important : la peur du mouvement (appelée kinésiophobie) peut bloquer la guérison. Le fait d’éviter certaines positions ou gestes par crainte d’avoir mal renforce les tensions, et rend le corps encore plus vulnérable.

C’est pourquoi de plus en plus de médecins et kinésithérapeutes recommandent une approche active, bienveillante et progressive, même en cas de douleur.

En résumé : bouger, oui… mais intelligemment

  • Repos ≠ guérison systématique
  • L’activité douce est souvent un vrai traitement contre la douleur
  • Écoutez votre corps, sans tomber dans l’immobilité totale
  • Faites-vous accompagner par un professionnel si nécessaire

Une douleur bien gérée, c’est aussi une autonomie retrouvée.

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